Passage obligé par Bangkok avec un train de nuit, dans lequel nous dormons aussi bien que pendant un séisme de magnitude sept, heureusement le trajet de neuf heures environ passe plutôt vite. À Bangkok, une heure d’attente pour le train d’Ayutthaya. Juste le temps de passer dans un café où il semble que des personnes du monde entier soient passées. Le mur est couvert de graphs, je reconnais tout de suite ‘Parkour Paris’, dont je faisais partie. C’est con mais ça fait plaisir à plus de onze mille kilomètres. Nous tombons également sur un de nos amis de l’île, Michael, qui est sur son chemin pour le Laos.

Deux heures d’un autre train et nous y voilà. La rue attenante à la gare semble sympa, et nous trouvons directement notre restaurant de prédilection. Une jeune Mamy adorable tient cette affaire avec sa famille. Jintana Service en est le nom. Pas plus de difficultés pour trouver un hôtel, celui d’en face est près de tout et semble être dans les moins chers. Tant pi pour le personnel froid et désagréable.

Sur trois jours passés à Ayutthaya, ce que nous avons vu d’intéressant se résume à un grand marché couvert, un grand Bouddha couché au coucher du soleil, quelques temples, un arbre sacré dans lequel est gravée la tête de ‘Devinez-qui’, et le téton d'un moine mal habillé. La partie arrière de la ville fait place à un marché flottant, totalement construit pour les touristes, donc bien moins intéressant qu’un authentique, mais on y trouve des choses sympa. C’est aussi le lieu de départ d’éléphants montés par des humains, donc autant dire qu’il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour profiter du moment en faisant abstraction de cette souffrance présente juste devant moi, et décider que je profiterai au mieux avec mes compagnons du moment, à savoir des Strasbourgeois rencontrés à la guest house voisine de la notre.

Nous rentrons à Bangkok où les filles prendront leur vol pour la France, tandis que le mien m’emmènera au Laos. J’apprécie beaucoup ce deuxième passage dans la capitale, notamment notre journée au Chatuchak market, le plus grand marché d’Asie. À chaque chose qui me plaît et que j’hésite à acheter je me dis qu’il faudra que je revienne, juste dans l’optique de me charger là-bas et de tout ramener en France. Beaucoup trop de choses attirent mon regard et il m’est impossible de n’en choisir qu’une partie. C’est tout ou rien moi m’sieurs-dames !

Plus que les articles que l’on y trouve, c’est aussi l’ambiance de ce marché qui est agréable. Chaque vendeur met la musique qu’il veut, ce qui donne différentes ambiances au fil de la marche, ils sont ‘presque’ tous souriants et heureux d’être là, et ils te rendent le sourire même si tu n’achètes pas.

La galerie des artistes, au nord du marché, m’a donné l’impression d’être aux puces de Saint-Ouen, déambulant parmi les différentes galeries et observant des œuvres magnifiques réalisées par des personnes y mettant tout leur cœur.

Au fil d’un égarement, je tombe sur une animalerie. Et oui, ça devait arriver. Je traverse un couloir entièrement bordé de cages où chiots, rats, lapins, s’agitent et émettent autant de sons qu’ils peuvent, je passe à côté d’un perroquet immense, qui n’oscille pas d’une plume à mon passage. C’est la partie très déplaisante du marché, malheureusement on ne peut pas faire grand-chose de plus que l’éviter. C’est ce que je ferai ma prochaine fois à Bangkok.

Quelques autres escapades dans Bangkok, un tuk-tuk essayant de m'emmener dans un lieu pas très recommandable pour avoir des tampons sur sa carte, une soirée à Khao San Road, la rue animée de Bangkok, et mon départ pour Vientiane. J'écris cet article depuis Vang-Vieng, une ville où le tourisme principal est basé sur un cocktail rivière / bars. J'en parlerai dans le prochain article. En attendant je vais louer un vélo et voir si je peux explorer les montagnes environnantes. Voilà quelques photos, dans l'ordre, d'Ayutthaya, puis du Chatuchak Market de Bangkok. La dernière photo montre Khao San Road.

Bisous, à bientôt !